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Bulletin de l'amicale (2014)

Index de l'article

couvertureProgramme du 22ème bulletin de l'amicale du Lycée:
- L'Editorial du Président Jean-Louis Michalet

- Les mots du Proviseur Serge Vignaud 
    Rencontres
    Restructuration
- L'Association Sportive des Francs-joueurs

- Témoignage d'élève

- Concours de nouvelles "A vos plumes" 2012_2013. L'Apatride.

- Concours de poésies "Graine de poètes"

- Poèmes et souvenirs. Qu'est-ce que le Bonheur ?

 






EDITORIAL

 

Cette nouvelle année se place sous le signe d’une avancée dans le projet de nous situer résolument dans le monde de l’informatique et du numérique.

C’est un réel plaisir pour moi de vous accueillir sur notre site qui va permettre de mieux communiquer entre nous ou, du moins, d’une façon moins traditionnelle.

Avant tout, je voudrais remercier très vivement Jean NAVARRE qui a eu l’initiative de cette création et qui en est la cheville ouvrière, sans oublier celles ou ceux qui se sont impliqués dans sa mise en place et qui, dès à présent, contribuent à le faire vivre.

Il ne se substituera pas à notre amicale qui maintiendra son activité, notamment le soutien aux actions lycéennes, (littéraires, scientifiques ou sportives), la parution du bulletin, ainsi que la tenue à jour de la photothèque dont les panneaux actuels ont été remisés durant les travaux de restructuration, et qui retrouveront leur emplacement très bientôt.

AG 1Par contre, il permettra de faciliter les échanges entre les amicalistes et, nous l’espérons, de relancer les adhésions à l’amicale qui, au fil des ans, en particulier avec la disparition de nos aînés, ne compensent pas la baisse de nos effectifs. Il va falloir faire en sorte que ces derniers soient rajeunis en favorisant l’attractivité de notre association qui, tout en conservant – sans dénaturer cette expression - le devoir de mémoire réservé à ceux qui ont donné de leur vie pour défendre la patrie, permettra de capter l’attention et l’intérêt des nouvelles générations...

L’un de nos enjeux est, bien entendu, de maintenir la flamme chez les anciens du Lycée, mais aussi, d’inciter à rejoindre notre amicale ceux qui, depuis la disparition du primaire et du 1er cycle ayant provoqué l’instauration généralisée de la mixité, n’y ont séjourné que de la seconde à la terminale. Ils y ont leur place et seront les bienvenus.

Le site peut leur permettre de trouver le renseignement recherché ... Et il nous appartient à tous de le faire vivre en l’enrichissant des évènements ou anecdotes dont nous avons été les témoins lors de notre séjour au Lycée, mais également de le relier à la période actuelle afin qu’il soit plus en prise avec les réalités du moment. Cela ne peut se faire qu’avec l’accord du proviseur et de son équipe, ce dont bien sincèrement je les remercie déjà.

Je souhaite à tous les destinataires une bonne lecture de ce nouveau numéro. Pour l’actualiser, nous avons demandé à ce qu’un (ou une) élève aujourd’hui scolarisé(e) nous fasse part de ses impressions sur son vécu ou son ressenti...

A chacun d’entre vous et à vos proches, excellente et heureuse année 2014.

Jean-Louis Michalet


 

 

RENCONTRES

En l'espace de quelques semaines, j'ai eu l'honneur de rencontrer deux anciens élèves qui avaient souhaité, après de nombreuses années vécues loin d'Aurillac, témoigner de leur attachement à leur lycée. Nicolas Rubio et Alain Le Méhauté sont revenus dans le Cantal pour se souvenir mais aussi pour reconnaître un dû.

Apparemment ces fortes personnalités ne se ressemblent pas. Pourtant, au-delà des différences de parcours et de générations, au-delà des évènements qui ont pu marquer leur vie privée ou professionnelle, on retrouve une même indépendance d'esprit, un même altruisme, une même passion. L'œuvre qu'ils laisseront derrière eux, artistique pour l'un, scientifique pour l'autre, procède en quelque sorte d'un même génie.

Ils le disent, leur passage au Lycée Emile Duclaux les a marqués durablement. On se plaît à penser que ces années de formation ont décidé de leur réussite future et contribué à libérer ce génie si singulier dont on perçoit vite les contours au gré de leur conversation.

Nicolas Rubio a dix ans, lorsqu'en 1938, il quitte l'Espagne alors en pleine guerre civile pour se réfugier avec sa famille dans la région d'Aurillac.

 En 1948, il repart avec les siens pour s'installer définitivement à Buenos Aires en Argentine et s'engager dans une carrière artistique qu'il poursuit

encore aujourd'hui

C'est un peintre inclassable. La mémoire est la matière de son travail, la narration son style. Il raconte en peignant et ce qu'il dit, souvent (plus de six cents tableaux), c'est le quotidien des habitants de Vielles, ce village près d'Ytrac où il vécut pendant dix ans..

Malgré les réticences de ses parents, il a voulu partager la vie de ces petites gens, il a su gagner leur confiance, il est devenu un des leurs. A Vielles, il a beaucoup appris et on lui a beaucoup donné ; à sa façon il n'a cessé de rendre, son œuvre est un cadeau sublime.

Ayant prévu d'effectuer un pèlerinage sur ses terres d'Auvergne, Nicolas Rubio m'avait envoyé une lettre manuscrite dans laquelle il manifestait le souhait de rencontrer le proviseur du Lycée Emile Duclaux. Finalement, cette rencontre eut lieu à Murat, à l'occasion de la projection d'un film au titre évocateur : "75 habitants, 20 maisons, 300 vaches". On y voit le peintre au travail, travail de la mémoire et travail de la main. Il apparaît que le souvenir de Vielles est ressassé pour être magnifié en une saga que l'artiste tâche, par fidélité et souci du détail, de faire coïncider au mieux avec la réalité d'hier. Conquis par ce beau film qui rend bien le caractère onirique de l'œuvre, le public a justement salué le réalisateur présent aux côtés du peintre. Enfin, après les échanges qui ont prolongé la séance, Nicolas Rubio a voulu dédier cette soirée à une de ses amies originaire de Vielles et au Lycée Emile Duclaux à travers son proviseur. Si l'intention m'a beaucoup touché, j'ai été surpris de constater que le plus ému était sans doute l'ancien élève qui me confiait avec beaucoup de candeur et un peu de malice qu'il n'avait jamais côtoyé d'aussi près le proviseur de son lycée. Il me fit un résumé sans doute peu objectif de sa scolarité : « élève moyen, sans plus ». Il fut moins laconique dans la relation d'une chute spectaculaire qu'il fit sur le trajet qu'il effectuait quotidiennement à bicyclette pour rejoindre le lycée.

La géographie situe Buenos Aires à des milliers de kilomètres du volcan cantalien. Dans l'univers de Nicolas Rubio, Buenos Aires est une proche banlieue de Vielles. Quant au lycée Emile Duclaux, c'est en fait le lycée de Vielles ; il est situé un peu à l'écart du village, à la sortie d'un virage dangereux qu'il faut négocier avec prudence lorsqu'on se déplace en vélo. Le proviseur du lycée est un être inaccessible à qui on rend des comptes une fois que l'on a atteint l'âge de la retraite. Nicolas Rubio déborde d'humanité et chacun de ses tableaux est l'expression de ce débordement.

Dans un courrier à l'en tête de l'Université Fédérale de Kazan en Russie, le Professeur Alain Le Méhauté m'écrivait ceci : « Rapatrié alors que mes parents restaient en Algérie en 1962, j'ai été interne de votre lycée dans la période 1962-1965. Cet épisode de ma vie, fortement affecté par 8 ans de guerre et l'absence de ma famille, a été pour moi une période de construction. J'ai rencontré à Aurillac des hommes remarquables et aussi humains que l'était alors votre prédécesseur... ». Ces mots nous touchent, puisse notre communauté mériter aujourd'hui une telle reconnaissance !

Si, compte tenu des circonstances, il n'a pu donner sa pleine mesure au lycée, Alain Le Méhauté a fait des études supérieures brillantes et son parcours professionnel, a été, à bien des égards, exceptionnel. Titulaire d'un diplôme d'ingénieur et d'un doctorat il s'est investi dans l'industrie (Alcatel Alsthom), au CNRS comme directeur de recherche associé et à l'Université comme professeur associé à l'Université d'Orsay et Centrale à Paris. Enfin, il a contribué à créer et a été directeur d'une Grande Ecole, l'Institut Supérieur des Matériaux et Mécaniques Avancés du Mans.

Il est en outre l'auteur de plusieurs ouvrages de physique-mathématiques et, surtout, l'auteur de multiples inventions dont certaines ont contribué à révolutionner notre vie quotidienne. Citons pour exemple l'invention des batteries ion-lithium qui équipent de nombreux appareils nomades dont les téléphones mobiles.

La retraite n'a guère tempéré son enthousiasme puisqu'il poursuit actuellement une activité scientifique au niveau international. Lorsqu'il est venu nous rendre visite, nous avons bien senti que le démon de la recherche ne lui avait pas encore signifié un congé définitif. Il passionna les élèves lors d'une conférence traitant de l'invention des géométries fractales, sujet qu'il connaît bien puisqu'il fut le collaborateur de Benoît Mandelbrot, leur initiateur.

Lors de son intervention, il prit soin de se présenter d'abord comme un ancien élève du lycée, instituant d'emblée une connivence qui contribua peut-être à rendre plus accessibles ces théories absconses. Par ailleurs, il sut montrer comment à partir d'un concept hyperthéorique on pouvait dériver vers un objet aussi courant qu'une batterie ion-lithium...

Enfin, et ce ne fut pas le moins intéressant, il essaya de motiver les élèves à « investir de manière transdisciplinaire leurs études ». La philosophie, la littérature, la musique ou les arts plastiques ne sont pas de simples auxiliaires de la science mais des nourritures nécessaires pour qui veut aller plus loin sur les difficiles chemins de la connaissance. Ce fut d'ailleurs un des axes forts autour duquel devait s'organiser le projet pédagogique de la Grande Ecole qu'il dirigea.

Alain Le Méhauté souhaite léguer ses archives au Lycée Emile Duclaux. Ces archives comportent des originaux de brevets, une collection complète des travaux de physique théorique menés avec Benoît Mandelbrot ainsi que « des maquettes et originaux de peintures et sculptures issues de travaux transdisciplinaires entre les beaux arts et les mathématiques ».

L'archivage de ces originaux aurait pu se faire ailleurs, mais il ne l'a pas souhaité : « Attendu le rôle qu'ont joué les années passées au Lycée E. Duclaux, je serais heureux de pouvoir donner à ce qui fut mon lycée, ces documents et objets qui ont et auront plus encore demain une valeur historique. »

Nous avons bien évidemment accepté ce don qui honore notre institution.

Avant de regagner son domicile d'Ile de France, Alain Le Méhauté a visité le lycée qui a un peu changé depuis les travaux de restructuration mais pas suffisamment pour qu'il ne puisse reconnaître l'endroit où, élève, il s'était isolé pour lire en toute tranquillité La théorie de la relativité d'Albert Einstein. C'était en haut d'un escalier permettant d'accéder à l'infirmerie. Récemment, j'y ai vu une élève, recroquevillée sur la dernière marche, le téléphone portable vissé à l'oreille.

Les écoles, dit-on, doivent être des sanctuaires. Elles sont souvent et avant tout des refuges où les enfants et les adolescents trouvent, lorsque les liens familiaux sont trop lâches ou trop serrés, le moyen de se découvrir, de se repérer et parfois de s'épanouir.

Il arrive que ceux qui sont accueillis supportent un autre poids, celui de l'exil. Ceux-là savent,plus que tout autre, que l'école est un refuge.Nicolas Rubio et Alain Le Méhauté ont exprimé leur reconnaissance avec beaucoup de pudeur et de sincérité.

 

Le Proviseur : Serge VIGNAUD

 


 

RESTRUCTURATION

Depuis son inauguration en 1891, le Lycée Emile Duclaux a connu d’intenses périodes de travaux.

Très vite, l’établissement vit son emprise s’étendre au-delà de la rue avec l’édification du Petit Lycée qui fut réceptionné à la fin de l’année 1911. "L’Annexe", de par sa complexion, est de même épaisseur que le bâtiment principal. Les deux bâtiments sont indissociables.

La construction du bloc scientifique et du gymnase entamée en 1963 agrandit notoirement l’établissement et décida d’une nouvelle organisation de la vie scolaire. Hormis sur le plan architectural, "la greffe prit" et le "bloc" est devenu sur le mode de l’autonomie, non pas une annexe, mais une sorte d’enclave régie par des principes coutumiers issus de la rigueur scientifique et marqués par un certain art de vivre. Le bloc n’est pas un Etat dans l’Etat, c’est un laboratoire où s’entretient et s’enrichit l’esprit Duclaux.

Bien sûr il y eut des travaux de modernisation qui donnèrent lieu à des chantiers moins spectaculaires mais qui, au fil du temps, changèrent les habitudes : amélioration de la viabilisation, transformation des dortoirs en chambres, câblage informatique...

Citons quelques réalisations décidées au tournant du siècle et qui ont préfiguré des projets plus ambitieux.

En 1991, l’Association pour le Centenaire du Lycée Emile Duclaux finança une fontaine munie de jets d’eau programmés qui égaya la cour centrale pendant quelques années. Emile Duclaux avait souhaité plus que tout autre monument dédié à sa mémoire la construction d’une fontaine (il avait dans les dernières années de sa vie étudié avec passion les sources de son territoire cantalien). Un triste et trop long assèchement devait malheureusement précéder le démantèlement définitif de l’ensemble.

En 2000, le CDI quitta l’Annexe pour s’installer au premier étage du bâtiment principal entre la cour Mermoz et la cour Garric, et acquérir ainsi une position plus centrale.

En 2004, un foyer fut créé cour Garric sous l’auvent de la coursive.

En 2008, de façon symétrique, de nouvelles salles d’études permettant d’accueillir un nombre d’élèves conséquent, ont été implantées cour Mondor.

Au cours de ces années, les services de la Région réfléchissaient à la mise en œuvre d’un vaste programme de travaux qui devait toucher l’ensemble du parc immobilier situé de part et d’autre de l’avenue du Professeur Henri Mondor.

***

La restructuration est un projet architectural d’envergure conçu pour respecter l’esthétique initiale du lycée tout en répondant aux nouvelles exigences en matière de confort, de sécurité et de pratique pédagogique. Il fallait restaurer, moderniser, consolider, mettre aux normes... et ce, dans tous les secteurs... et en s’accommodant de la présence des usagers. Les premiers travaux effectués dans ce cadre démarrèrent effectivement en mars 2010.

L’inconfort dû à la présence du chantier (fermeture de locaux, zones rendues inaccessibles, pollutions sonores...) est réel, mais tempéré par la prévoyance des concepteurs qui ont essayé d’anticiper avec plus ou moins de bonheur les difficultés.

AG3Des salles provisoires mais aménagées avec soin ont ainsi été créées au rez-de-chaussée de l’annexe sur l’espace qui sera dédié aux activités théâtrales à la fin des travaux. Pendant un temps, des élèves internes furent hébergés dans d’autres établissements de la ville, et les repas livrés par une entreprise spécialisée.

Les professeurs et les agents trouvèrent refuge dans d’anciens appartements. Pendant quelques mois, l’accueil se fit côté rue Pierre Fortet dans une "baraque" de chantier sommairement aménagée.

En 2010, priorité fut donnée à la restauration de l’Annexe et du grand hall d’entrée, au ravalement de la façade du bâtiment principal et à la restructuration de l’administration, du service vie scolaire et des ateliers. La réfection des toitures s’engagea et se poursuit encore aujourd’hui.

A la rentrée 2011, le hall d’entrée, entièrement rénové, avait retrouvé sa majesté et fut rendu à sa fonction. Le service vie scolaire put s’installer dans les locaux anciennement occupés par le bureau et le secrétariat du proviseur. L’ensemble des services administratifs se retrouva au 1er étage en façade du bâtiment principal dans les anciens appartements du proviseur et du proviseur-adjoint. Ces appartements avaient préalablement été transférés au 1er étage de l’Annexe... Les nouveaux bureaux ne manquent pas d’une certaine pompe, celui du proviseur, notamment.

En septembre 2012, les élèves et les personnels trouvèrent des salles à manger plus accueillantes et purent apprécier les plats confectionnés dans une cuisine entièrement réhabilitée. Grâce à l’aménagement du dortoir 2, l’internat a pu accueillir à nouveau l’ensemble des pensionnaires.

La cour Mondor et son cortège de salles furent rendus aux usagers et chacun put apprécier l’harmonie de l’ensemble. Le pavage en galets qui cerne des carrés de verdure rappelle qu’à l’origine, les cours étaient bordées de la même façon. Par la suite, cet ornement avait été recouvert par un bitume devenu très disgracieux au fil du temps. La couleur rouge des portes et des charpentes des auvents de coursives est aussi un rappel de l’ancien.

A la rentrée 2013, le "Vestiaire de MMrs les Professeurs" était à nouveau disponible. Augmentée de dépendances situées dans l’espace jadis occupé par le proviseur-adjoint et son secrétariat, la salle des professeurs a désormais une envergure satisfaisante.

De même, les agents ont pu prendre possession de leurs nouveaux locaux dans les salles situées en façade sous la cour Garric dans l’ancien gymnase.

Les salles de classe en périphérie de la cour Mermoz sont désormais toutes rénovées.

Après les vacances de Toussaint, les élèves et leur professeur ont regagné la salle d’arts plastiques. Ce somptueux volume au plafond incurvé, avec son plancher patiné et ses fenêtres haut perchées a retrouvé une nouvelle lumière. C’est probablement la plus belle salle de l’établissement, sa restauration est une réussite.

Sur le même palier les cours de musique ont pu reprendre dans une salle entièrement dévolue à cet enseignement.

A l’étage au dessus, un appartement réservé aux personnes à mobilité réduite est désormais disponible. Un ascenseur relie la salle Lacoste à cet appartement. Il dessert la salle des professeurs, les coursives et l’étage de l’administration.

En cette fin d’année 2013, les travaux se poursuivent essentiellement cour Garric : construction d’un nouveau bloc sanitaire, réfection d’un ensemble de salles de classe, restauration de la toiture des coursives et ravalement d’une façade.

Quelques échafaudages nuisent encore à l’esthétique de la cour Mermoz mais l’ensemble est proche de son achèvement définitif avec ses arbres et ses "vagues de buis" qui doivent rappeler, nous dit-on, l’onde de la fontaine disparue. L’espace, aménagé avec sobriété, respecte l’harmonie du lieu.

Les lignes qui rythment le sol font écho aux colonnes de fonte qui rythment les coursives. La nuit, l’harmonie naît d’un jeu de lumières subtil. Les appliques disséminées le long des murs sculptent une succession d’arcades qui figure la forme d’un cloître, renforçant ainsi l’impression suscitée par l’architecture du lieu.

 

***

Les travaux devraient s’achever fin 2015. Avant de procéder à la restructuration du bloc scientifique, il faudra terminer la cour Garric et les salles attenantes, finir les cages d’escalier, notamment celles, monumentales, qui desservent l’internat et s’attaquer enfin au rez-de-chaussée de l’Annexe qui sera entièrement consacré à l’enseignement du théâtre. Actuellement relégués au fond de la salle Lacoste, les "gens de théâtre" devront attendre encore pour retrouver un lieu digne de leur discipline.

AG 2L’Annexe devra donc jouer jusqu’au bout son rôle d’accueil. Les sciences de la vie et de la terre seront les derniers locataires, les cours s’y dérouleront pendant les travaux qui affecteront le "bloc". Il va de soi que la litanie des petites finitions sera longue, il faut espérer qu’elle ne soit pas sans fin. Déjà, dans le couloir de l’administration, la peinture des plinthes s’écaille...

 

***

La restructuration a généré des modifications mais n’a pas perverti l’esprit des lieux. Certains bureaux n’hébergent plus les mêmes services ; de nouveaux espaces de travail ont été créés, des salles ont été rendues à leur vocation première et sont redevenues des salles de classe... Ces changements ne remettent pas en cause l’essentiel.

Avant même les impératifs administratifs ou pédagogiques, il arrive que l’évolution des mentalités décide de I ‘organisation des établissements. II en va ainsi de la chapelle et de la salle d’armes, elles n’avaient plus de raison d’être. Depuis longtemps, le sabre et le goupillon n’ont plus de périmètre qui leur soit dévolu, des petites restructurations passées ont réaffecté les espaces laissés disponibles.

Autant que possible, les vestiges ont été conservés. Ainsi une étonnante peinture morale surmontée de la devise "courage bravoure" est encore visible dans ce qui fut la salle d’armes et qui redeviendra après les travaux un atelier pour les agents. Certes, les derniers verres cathédrale de la chapelle ont été détruits lors du changement des fenêtres mais il est facile d’imaginer que la salle Lacoste fut un espace sacré. Malgré les activités profanes qui s’y déroulent (dont le théâtre, du moins provisoire- ment), l’architecture s’impose et trahit ce qui fut un lieu de recueillement.

Dans le futur, le lycée connaîtra probablement d’autres restaurations. Le bruit des planchers qui craquent ne sera peut-être plus alors qu’un charmant souvenir.

 

Le Proviseur : Serge VIGNAUD


 

L'association Sportive

 palmares-activites


Concours de poésies « Graines de poètes » 2012-2013

Prix de l’Amicale des Anciens


Le Temps

 

Temps normal et

Temps banal mais

Temps qui s’enfuit

Sans qu’on 1‘en prie.

 

Temps qui passionne

Mais nous désillusionne

Temps qui oublie ce que signifie

Le mot Vie.

 

Temps qui flatte et

Temps qui convoite mais

Temps qui pleure,

Reconduit par ses erreurs.

 

Temps qui efface mais

Temps qui laisse sa trace

Temps étrangement sublime

Nous plonge au fond de l’abîme.

 

Temps qui ravage et

Qui engloutit les âges mais

Temps qui guérit

Des déceptions de la vie

 

Temps qui se veut peintre

D’une réalité oubliée

Mais qui nous présente

Seulement une vieille décharnée.

 

Temps et ses nombreux homonymes

Dont aucun n’est moins synonyme

Devons-nous faire le rapprochement

Entre la pluie et le beau temps ?

 

Entre le temps qui passe

Et les ouragans qui cassent

Entre le temps qu’on oublie

Et les gouttelettes de pluie ?

 

Le temps est immoral,

Le temps nous fait du mal,

Le temps n’est pas banal,

Le temps est anormal.

 

Emiline BASTIDE

Elève du Lycée Emile Duclaux

AG4 
2009-2010-Première S2


 

Concours de nouvelles

« À vos plumes » 2012-2013

Grand Prix

L'apatride

Comme d'habitude, ce fut dans une précipitation électrique que nous nous mîmes à nou- veau en chemin. Nous dégringolâmes tous dans un immense fracas. Il fallait partir au plus vite, fuir : la route nous tendait une fois de plus ses longs bras sinueux. Il n'y avait plus de place pour nous ici, comme à peu près partout ailleurs.

Un sentiment de déjà vu accompagnait ma course, peut-être étais-je déjà passé par là autre- fois... Peut-être l'avais-je oublié au fil des années... Peut-être était-ce à cet endroit même que j'étais né, qui sait ? Cela fait si longtemps que je parcours ce monde, l'éternité sans aucun doute. J'ai vu tant de pays, tant de régions, tant d'hommes, de femmes, d'enfants, d'existences, d'arbres, de paysages, de fleurs, de grains de sable, d'hivers et de printemps. Tant de fois j'ai admiré le soleil se lever, qui parfois dans son éveil chaud et coloré, mettait fin à la vie de celui qui, comme moi, fuyait.

Désormais, je n'appartiens plus à rien ni personne, je viens de partout et de nulle part tout à la fois. Je ne suis personne, et si je venais moi aussi à disparaître de la surface de cette terre un beau matin, nul ne s'en rendrait compte, pas même mes compagnons de misère. Car oui, dans cet éternel exode, on n'est jamais seul. A mes côtés d'autres tracent la route, espérant eux aussi que derrière les montagnes se cache un avenir meilleur, un éden oublié des hommes, où ils pourront prendre un peu de repos avant de rejoindre les cieux. Mais on ne choisit pas son sort ni même son chemin et aucun d'entre nous ne prend la même direction, nous ne sommes les uns pour les autres qu'une silencieuse compagnie. Et avant d'avoir pris le temps de nous habituer à cheminer ensemble, sans prévenir, l'un après l'autre, nos ombres s'évanouissent au détour d'un sentier. Parfois c'est le propriétaire de cette ombre qui, à jamais, s'évanouit pour s'enfoncer sous terre. Mais personne n'a le temps de s'en préoccuper, il faut continuer. C'est là notre unique préoccupation, continuer ou mourir à son tour.

Ce jour-là, nous étions particulièrement nombreux. Le ciel était lourd et noir. Et quand nous arrivâmes à la bordure d'une ville, on nous fit mauvais accueil. Les hommes se mirent à grommeler, certains criaient et pestaient. Quelques idiotes, surprises par notre venue, firent un amusant concours de glapissements furieux. Ce genre de scène n'était pas rare et m'était depuis bien longtemps tristement coutumier. Les gens préfèrent ne pas nous voir, nous considérant généralement comme une plaie indésirable et dont ils souhaiteraient être dispensés. Nous sommes en effet le premier sujet de mécontentement de la masse, le sujet banal du PMU du coin, sur lequel tout le monde s'entend pour dire « un peu ça va, beaucoup c'est trop » ou encore « Y' en a trop de par chez nous ! »

Leur erreur est de penser que nous ne leur sommes pas indispensables. Ils nous préfèrent, c'est vrai, en petit nombre, dans un lieu familier, dans leur petit chez eux où certains d'entre nous les aident aux tâches ménagères, nettoyant sans relâche leur crasse, bouillonnant sans cesse pour les nourrir. Ils aiment mieux garder le contrôle, nous mettre dans des boîtes, choisir quand et comment nous pouvons leur être utiles. Mais ici, dehors, dans la rue, lorsque nous sommes libres, lorsqu'ils ne peuvent plus nous donner congé quand bon leur semble, qu'ils ne peuvent plus choisir où l'on va, ce que l'on fait, avec qui et quand on y va, qu'ils ne peuvent plus définir de quotas, alors ils s'agacent, ils craignent qu'il arrive malheur à leurs petits sacs, à leurs petits papiers, à leurs petits brushings... Alors ils grognent, ils maugréent, ils pestent, ils protestent, ils râlent, ils rechignent, selon les jours et les goûts, espérant nous voir partir.

Mais, même malgré ce mépris, malgré la lutte quotidienne, malgré les chutes... que mon errance me semble belle ! Depuis toujours, il semble qu'il soit dans ma nature de vagabonder, d'aller de par le monde, de découvrir les quatre coins de cette jolie sphère bleue qu'on appelle bien sotte- ment « la Terre ». Comme s'il n'y avait que cela : de la terre. Et pourtant, moi qui ai parcouru tant de kilomètres, je puis vous l'affirmer sans mentir : de la terre, il n'y en a pas tant qu'on voudrait bien le croire ! Notre planète ne serait-elle pas bien laide si l'on ne l'avait recouverte de cette ravissante robe bleutée ? Ainsi songeais-je, en longeant les trottoirs accidentés des rues désertes de la ville.
Ce devait être autrefois un quartier vivant, à en juger par les nombreuses devantures de vitrines affichant des noms exotiques et extravagants, désormais recouvertes de plusieurs couches d'affichages successifs et de graffitis obscènes. Je ne savais comment j'avais atterri là, mais je m'en souciais peu. Je ralentis ma course, me laissant dépasser par mes camarades visiblement plus pressés. Sur ma trajectoire, je croisai un jeune homme, l'air rêveur, marchant d'un pas nonchalant. Notre présence ne semblait pas l'émouvoir, loin de là. Il continuait paisiblement sa route, ne cherchant pas à nous éviter. Il se fondait dans la masse, faisait corps avec l'afflux. Plus étrange encore, se dirigeant dans le sens inverse du mien, il me sembla un instant qu'il me regardait. Je balayai bien vite cette pensée de mon esprit tant elle était incongrue. Comment aurait-il pu me voir ? Pour un œil inexpérimenté, nous sommes tous semblables, qui plus est lorsque nous sommes en groupe, ce qui était présentement le cas. Aussi comment aurait-il pu me voir MOI ? Comment aurait-il pu déceler en moi une quel- conque identité ? Comment aurait-il pu, dans la foule de mes semblables, distinguer chez moi une once d'individualité ? Et pourtant, si ! C'était bien moi qu'il fixait, toujours rêveur. Il s'arrêta même, me laissant le dépasser. Quelle surprise !!! Jamais je n'avais vu quelqu'un me porter une telle attention. Cela était pour le moins singulier. J'aurais souhaité m'arrêter moi aussi, lui parler, le questionner, mais nous n'étions pas du même monde, nous ne pouvions communiquer. Il devait suivre son bout de chemin, et moi le mien. Et déjà il avait disparu au coin d'une ruelle. Mais peut-être un jour se sou- viendrait-il de moi, peut-être écrirait-il quelque chose à mon propos, peut-être même une nouvelle, qui sait ?

Distrait par cette réflexion grotesque, je ne vis pas venir devant moi la fin du trottoir. Et sans avoir eu le temps de prendre conscience de ce qui m'arrivait, je me retrouvai durant une fraction de seconde en suspension entre le sol et le vide, avant de donner raison une fois de plus à ce bon vieux Newton. Une sensation familière de douleur et d'ivresse m'envahit soudainement. Je sentis mon corps tout à la fois se disloquer et fusionner avec celui de toutes les autres gouttes, serrées ainsi les unes contre les autres. Nous étions à nouveau réunies, à nouveau nous formions un tout, plus rapide, plus fort et plus harmonieux, somme de rencontres aléatoires et éphémères, fonçant vers notre destinée circulaire, celle du cycle de l'eau.

Eva MARTEAU

 AG52010-2011- Seconde 4

 


 

L'activité de l'Amicale

Assemblée générale du dimanche 16 juin 2013.

Le président souhaite la bienvenue aux membres présents, constate que l'assistance semble moins étoffée que l'année précédente et que cet effectif est plutôt celui d'un conseil d'administration ; II présente les excuses de Monsieur Serge VIGNAUD, Proviseur, et de Philippe Roucarie et Jean Navarre.

a) Rapport moral

Présenté par Jean-Louis Michalet, Président.

Après le centenaire du lycée qui a créé une dynamique qui a boosté selon une formule à Ia mode, le nombre des adhérents, celui-là se situe à présent autour de 150 membres. Cette diminution qui paraît inexorable est néanmoins inquiétante.

Faut-il pour autant se résigner ? Certainement pas...

C'est pourquoi, il a paru opportun de créer un site internet accessible à tous pour essayer d'enrayer le phénomène et d'intéresser de nouveaux adhérents par un nouveau moyen de communication plus adapté à notre époque.

Cet objectif ayant pour but au moins de maintenir le nombre des adhérents, doit se poursuivre par une proximité plus grande dans le contexte actuel du lycée et établir un lien avec les générations actuelles et futures. Donc, avec les moyens même modestes dont nous disposons grâce aux cotisations, nous nous devons de concrétiser ce lien et apporter notre concours à certaines activités du Lycée.

L'organisation de plusieurs concours littéraires essentiellement comme « Graines de poètes » pour la poésie et « A vos plumes » pour la nouvelle avec des prix décernés aux écrivains et aux poètes, constitue un des points forts de nos activités pour la promotion des lettres au lycée et au-delà.

Nicole Cussat doit être grandement remerciée pour l'intérêt qu'elle n'a cessé de manifester pour cette action et aussi pour la disponibilité qu'elle se réserve et l'énergie qu'elle déploie à cette occasion dans le choix des œuvres, la participation au jury et à la remise des prix.

Si la demande en est faite, l'amicale apporte une aide à un projet scientifique.

Une aide a été aussi apportée au club de 'UNESCO du lycée à l'occasion de la commémoration de la fin de l'esclavage en mai et de l'exposition consacrée à Senghor au lycée.

L'association sportive du lycée « les francs joueurs » continue à être subventionnée par l'amicale, de même que le Challenge Leroy.

Nous participons aussi au projet de rédaction du « Beau Livre » sous l'égide du Foyer Socio-Educatif.

Le sentiment d'appartenance se concrétise aussi par Ia publication du bulletin qui, outre les activités de l'amicale, présente des textes anecdotiques sur des expériences vécues au lycée ou retrace le parcours remarquable d'anciens élèves.

La photothèque constitue aussi un élèment important dans l'attachement que chacun a pour le bahut.

A ces deux niveaux, remercions au plus haut point Roger Delcaire pour son inlassable action comme rédacteur en chef du bulletin, et sa quête sans fin de photos pour compléter et préserver la photothèque, son souci étant de conserver son intégrité, en particulier pendant les travaux qui ont lieu actuellement au lycée.

Roger Delcaire représente aussi l'amicale au sein du conseil d'administration du Lycée.

Avec d'autres membres de notre CA, nous participons également à d'autres manifestations : célébration du 11 novembre ainsi que les manifestations organisées par l'établissement.

Merci à tous les membres du bureau et du conseil d'administration pour leur dévoue- ment et leur diligence afin de faire vivre au mieux notre amicale.

*****

Soumis au vote, le rapport moral est

adopté à l'unanimité.


 

 

Poèmes et souvenirs

Le bonheur

- Qu'est-ce que le Bonheur ? -

Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite ! il va filer
dit le poète.

Inutile de courir, le bonheur est là caché, timide,
Il suffit d'ouvrir son cœur, ses yeux, pour qu'il nous apparaisse.
Le bonheur ? C'est, au premier rayon rose-doré,
Au-dessus de la colline, un clair matin de Mai,
Etre réveillé par des chants d'oiseaux,
L'alouette qui turlutte dans l'aube naissante.

Le murmure des vaguelettes qui lèchent le sable,
Lorsque la mer d'améthyste vient caresser la plage,
Dans le calme du soir.

C'est partager la gaieté des enfants au départ des vacances,
Encourager leurs espoirs, applaudir à leurs projets,
Apaiser, quand arrive Septembre, l'anxiété de la rentrée,
Et la transformer en désir de réussir pour ceux qu'on aime.

Le bonheur ? Ce sont les ors que l'automne déploie sur la forêt,
Lorsque vous revenez, un panier de cèpes bruns et parfumé.
Au bras, le chien gambadant, heureux de vous accompagner.

Le bonheur ! : S'émerveiller, au détour d'un chemin,
Devant le paysage qui s'offre à vous tel un cadeau.
Se retrouver au chaud, dans le « cantou »
En regardant la neige diaphane ensevelir le lointain.

Une grande tablée où chacun, grands et petits, parle et rit.
Une petite main qui se glisse dans la mienne,
Alors qu'une douce voix murmure « Mémé, je t'aime ».

Le bonheur c'est l'instant fugitif qu'il faut saisir lorsqu'il passe à portée.
Il est fragile comme le cristal de glace, sur les arbres givrés,
Il est solide comme l'amitié forgée tout au long de la route.

Et c'est surtout avoir rencontré celui ou celle sur l'épaule de qui
Vous pouvez vous appuyer tout au long de votre vie.

Aurillac, Octobre 2004 - Nicole CUSSAT

D'après un sujet de dissertation donné par Nadal Lafon, en cours d'occitan :
« Lo bonhur es pas d'aquel que lo cèrca, Es d'aquel que lo troba .»

AG6

 2011-2013-Terminale S3


 

 

 

 

Témoignage d'élève

 

Un ressenti. Un sentiment, une odeur, une image
qui vous fait penser à, qui vous rappelle le.
Ressenti d'une élève de Terminale Littéraire
(oh filière tant aimée de tous !) sur son lycée.
Emile Duclaux.
Trois années.
Une architecture inoubliable, impossible à effacer.
Un Poudlard à la française.
Une horloge. Le temps qui s'égrène, les saisons
qui défilent.
Les arbres changent de couleur,
ils fleurissent, vieillissent...
Les feuilles crissent sous les pieds. L'hiver est là,
tout près.
La neige recouvre tout et le silence s'installe...

Une sonnerie et c'est parti.
Tous les élèves rassemblés chaque matin de l'année
se précipitent comme de véritables furies lorsque
huit heures ont sonné.
On y marche, on y court, on y va tous les jours.
Travailler, apprendre, comprendre, apprécier
et parfois tout oublier.
Des chiffres, du rouge, des notes, des lettres.
Une fierté ou une déception, tout dépend
de l'appréciation.
Trois années de lycée.
Des rencontres bien sûr mais aussi de véritables
ami(e)s.
Un endroit haut en couleurs où règne la magie.

La magie des livres, celle d'Harry Potter.
Certains ont prétendu avoir même aperçu dans
l'embrasure d'une porte le grand Hagrid donnant
son cours à des élèves, façon moderne.
Et pourquoi pas Rogue, Dudley, Tom Jedusor
et Harry Potter lui-même ?
L'imagination se plaît et fleurit ici, féconde
et abondante.
Quelques concours pour l'établir sur papier
et un prix parfois pour être récompensé.
Mais la question est,
Que trouverons-nous au détour du hall
et sa mosaïque qui constitue l'entrée ?
Et où mène donc l'escalier en bois entre
la deuxième et la troisième cour ?
C'est au-delà d'un simple lycée...
N'avez-vous jamais distingué un esprit frappeur
se glissant à travers les murs de classe ?
Et prétendrez-vous n'avoir jamais vu en fin
de journée une habile personne voler sur un balai ?
Si vous n'y croyez pas il suffit de regarder.
Et si vous ne voyez pas il suffit d'y croire.
Alors levez les yeux et regardez autour de vous.
Laissez-vous aller à l'imagination.
Qui sait si vous ne rencontrerez pas un peu
de magie au détour d'un couloir ?

Emeline BASTIDE
Terminale Littéraire

 

 

 

 


Conseil d'administration

Année scolaire 2013-2014
MEMBRES ELUS :

A - Bureau

Président :
MICHALET Jean-Louis Les Aïgues
15190 MONTBOUDIF Domicile : 04 71 40 26 72
Portable : 06 76 00 71 49
Email : jlmichaletAyahoo.fr

Vice-présidente :
DAGUZON Marie
2 chemin de la rivière
15130 SANSAC DE MARMIESSE
Tél : 04 71 62 82 57

Vice-président :
DELCAIRE Roger
8 avenue des Raux
15250 JUSSAC
Tél : 04 71 46 92 75

Secrétaire :
GUIDERDONI Dominique
30 rue Jean Toyre
15130 ARPAJON SUR CERE
Tél : 04 71 64 27 01
Email : guiderdoni.domiAwanadoo.fr

Secrétaire-adjoint :
BONAFE Jean-Paul
13 rue Charles Dullin
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 48 28 62

Trésorier :
BESSON Jean
Le Roc
15290 LA SEGALASSIERE Port : 06 75 20 26 97
Email : besson.jean4Aorange.fr
Trésorière-adjointe :
CUSSAT Nicole
13 rue du midi
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 63 59 16
Email : npcussatAwanadoo.fr

Membre :
FERRANDON Marc
14 rue de la Côte Blanche
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 48 48 07

B - AUTRES MEMBRES

FIALON Georges
Brau
15290 LA SEGALASSIERE
Tél : 04 71 62 23 38

BIOULAC Gérard
20 avenue du golf
15130 YTRAC
Tél : 04 71 47 70 91

CHEVENET Claude
24, avenue des Volontaires
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 48 26 79

DURAND Maurice
Route de Pons
15120 MONTSALVY
Tél : 04 71 49 21 65
Email : durandmg2Awanadoo.fr

LAYROLLE Pierre
Le bois de Conthe
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 63 52 30

LESCURE Michel
22 avenue de la République
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 48 25 17
MAYENOBE Christiane
2 rue Roche Taillade
15000 AURILLAC
Tél : 04 71 63 44 34

MERLET Joseph
Martal
15150 LACAPELLE-VIESCAMP
Tél : 04 71 46 32 12

MORZIERE Pierre
Route de Labrousse
15130 ARPAJON SUR CERE
Tél : 04 71 64 53 31

ROUQUET André
Le Bouyssou
15250 CRANDELLES
Tél : 04 71 46 34 63

VIDALENC Jacques
13 Bd de la Saussaie
92200 NEUILLY SUR SEINE
Tél : 01 46 24 82 64

MEMBRES D'HONNEUR DESIGNES :

Présidents d'honneur :

RAYMOND Fernand
9 rue des Hêtres
15000 AURILLAC

AMOUROUX Jean-Pierre
Rue du Plomb du Cantal
15800 VIC SUR CERE